Les dirigeants des entreprises métallurgiques présentent leurs revendications
A la veille du Conseil européen, les dirigeants des entreprises métallurgiques les plus influentes, avec le soutien de l'association industrielle Eurofet, ont mis en avant un certain nombre d'exigences visant à optimiser le travail de l'industrie et à maintenir sa capacité en bonne et due forme.
Les métallurgistes ont exigé de limiter le volume de produits laminés importés dans l'Union européenne et de rendre difficile l'importation, de telles mesures sauveront des emplois au détriment des investisseurs. Selon les métallurgistes, seuls des changements significatifs dans l'évolution du travail du marché de l'acier dans la région peuvent maintenir la compétitivité des producteurs européens.
En général, les métallurgistes abordent les trois questions les plus importantes pour le secteur. Les métallurgistes exigent que l'UE et les États-Unis déterminent conjointement le moment de l'entrée de la Chine dans l'OMC, ce qui, en fait. Un tel déménagement signifierait un décalage, déjà prévu au 1er décembre 2016, de la date d'entrée de la RPDC dans l'organisation pour une durée indéterminée. Le report de l'octroi à la Chine du statut de pays à économie de marché laissera en effet le temps de résoudre les problèmes visant à moderniser les mécanismes de la métallurgie européenne.
Les métallurgistes ont également exigé de modifier la législation de l'Union européenne, capable de protéger les producteurs du dumping sur le marché intérieur. La lettre propose d'adopter l'expérience des États-Unis, lorsque la preuve du dumping est apportée par les fournisseurs, puisqu'aujourd'hui, conformément à la législation européenne, le fait du dumping est prouvé par les fabricants européens eux-mêmes. En outre, selon les auteurs, les délais des enquêtes antidumping compensatoires sur le fait du dumping devraient être réduits.
La lettre indique également que la règle selon laquelle le tarif antidumping ne peut pas dépasser la marge d'amortissement devrait être supprimée. Et là encore, les métallurgistes proposent de se tourner vers la pratique américaine, lorsque les droits fixés par le ministère du Commerce s'élèvent à plusieurs centaines de pour cent de la valeur en douane.
Une autre exigence concerne les quotas d'émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Puisque des quotas seront payés à partir de 2020, les métallurgistes ont demandé de ne pas durcir les mesures pour leur industrie. Étant donné qu'aujourd'hui les limites se situent dans les limites minimales autorisées pour la production, les métallurgistes exigent d'égaliser les fabricants européens et autres et de réglementer le prix des émissions par la méthode de production d'acier et non par le lieu de production.