Au sommet de Dubaï a examiné la protection du marché du Moyen-Orient
L'Arab Steel Summit 2016 s'est tenu à Dubaï du 17 au 19 octobre. Lors de celui-ci, des représentants de certaines entreprises sidérurgiques ont exigé l'introduction de mesures visant à protéger le marché du Moyen-Orient. Aujourd'hui, il figure dans la liste des points les plus ouverts pour les approvisionnements en acier étrangers. La demande de politiques plus protectionnistes était justifiée par un certain nombre de facteurs. L'augmentation des exportations d'acier de la Chine a été mentionnée. De l'avis des personnes présentes, elle se fait à un coût de dumping et est soutenue par des subventions de l'État.
Ziad Kutaini, qui est le directeur régional de l'Union arabe du fer et de l'acier (Syrie), a exprimé son opinion. Le coût des produits sidérurgiques des métallurgistes chinois est le plus bas au monde. Cela est possible grâce au fait que le gouvernement du pays soutient le secteur métallurgique. L'industrie sidérurgique régionale doit être protégée des produits sidérurgiques importés. Il s'agit d'importations entrant sur les marchés arabes à un coût subventionné. Dans le même temps, les représentants des entreprises n'ont pas exigé l'introduction de mesures agressives. Il ne s'agissait pas de tarifs élevés et d'enquêtes antidumping contre le marché régional. Il a été proposé d'envisager la possibilité d'augmenter jusqu'à 15 % les taxes à l'importation sur les produits laminés entrants. Cette mesure est actuellement à l'étude aux EAU.
À ce jour, seuls quelques pays des Émirats arabes unis restreignent l'importation de produits sidérurgiques. Par exemple, l'Algérie a introduit des quotas pour les produits longs importés. Le Maroc applique des droits de douane antidumping sur les tôles d'acier en provenance de Turquie et