Scandale de l'éponge en titane
L'importance du titane en tant que matière première structurelle ne peut guère être sous-estimée, c'est peut-être pourquoi de sérieuses batailles éclatent pour la possession d'un matériau aussi précieux en quantités suffisantes dans le monde économique moderne. Il n'y a pas si longtemps, un homme d'affaires bien connu nommé Dmitry Firtash est entré dans l'épicentre d'un autre scandale du titane. L'accusateur de l'homme d'affaires était une société américaine, qui a conclu un contrat de plusieurs millions de dollars avec l'entrepreneur pour l'approvisionnement en titane. La société fournisseur était censée fournir cinq à douze millions de livres d'éponge de titane à un client américain, mais n'a pas honoré les termes de l'accord, pour lequel elle a été poursuivie. Outre la rupture d'approvisionnement, l'une des accusations portées contre Dmitry Firtash et son inquiétude est la corruption. Selon un accord préliminaire entre les parties, la filiale de Firtash, située en Inde, devait devenir le principal fournisseur de titane. Cependant, ces activités, selon les lois indiennes, doivent être menées sous licence. Pour obtenir une telle licence, il a fallu près de dix-neuf millions de dollars, que la partie américaine accuse le partenaire de détournement. Naturellement, la licence elle-même, obtenue légalement, coûte beaucoup moins cher, la part du lion du montant reçu était destinée aux fonctionnaires à différents niveaux pour contribuer pleinement au projet de titane. Selon les informations de collègues américains, Firtash a organisé toute une équipe pour mettre en œuvre ces livraisons, qui a négocié à la fois avec les responsables de l'État indien directement impliqués dans le projet de titane, et avec la direction centrale de l'État indien. Après l'échec complet de l'approvisionnement en titane, la direction de l'entreprise américaine insiste non seulement sur la poursuite du coupable, mais sur la confiscation complète de la plupart de ses biens, afin de couvrir les sommes déjà perçues sur les pots-de-vin et le préjudice économique de la perturbation des approvisionnements en titane. La liste des actifs soumis à confiscation comprend plus de deux cents filiales du groupe détenues par Firtash. Soit dit en passant, les États-Unis exigent que même cette partie de la propriété, qui pourrait fournir des livraisons tardives de titane, soit retirée au contrevenant de l'équilibre économique des entreprises situées en Inde. Dmitry Firtash n'admet pas sa culpabilité dans la rupture des approvisionnements et qualifie toutes les accusations portées par les Américains d'au moins tirées par les cheveux.