Nippon Steel & Sumitomo Metal et Nisshin Steel pour se débarrasser des actifs en difficulté
La société japonaise Nippon Steel & Sumitomo Metal a l'intention de se débarrasser de certains de ses actifs, rapporte AsianReview. Les Japonais recherchent le moyen le plus simple de transférer des actifs à des concurrents. Cette décision devrait consolider l'industrie en ces temps difficiles de surabondance mondiale sur le marché mondial.
Le Comité international antimonopole a déjà encouragé l'accord ci-dessus. Les représentants de Nippon Steel ont l'intention de soumettre une offre publique d'achat en février de l'année prochaine. Si tout se passe comme prévu, l'entreprise recevra le statut de filiale. Maintenant, la Commission japonaise du commerce équitable se penche sur cette question. Le problème devrait être résolu d'ici la fin de ce mois.
Auparavant, la Commission antimonopole avait rendu un avis décevant pour Nippon Steel & Sumitomo Metal et Nisshin Steel. Les contrôleurs ont établi que les deux sociétés sont des holdings occupant un segment trop important du marché. Nippon Steel & Sumitomo Metal et Nisshin Steel contrôlent une grande partie des ventes de tôles. En conséquence, le comité antimonopole a posé de nombreuses questions aux deux sociétés. Et les entreprises japonaises doivent y répondre le plus tôt possible, avant de conclure un accord.
Nippon Steel & Sumitomo Metal est le premier fabricant japonais de produits en acier inoxydable. Nisshin Steel se classe au deuxième rang du pays pour les mêmes indicateurs. La part totale occupée par les entreprises sur le marché local dépasse cinquante pour cent. Lors de l'opération, les sociétés entendent respecter les règles d'une concurrence loyale. Pour ce faire, une partie des droits d'exploitation sera cédée à des maisons de négoce ou à des concurrents. L'objectif de Nippon Steel & Sumitomo Metal est d'augmenter sa participation dans Nisshin Steel à 51 %. Aujourd'hui, Nippon Steel & Sumitomo Metal ne détient que 8,3 % des actions. Le schéma d'acquisition est assez courant dans les affaires. Il s'agit d'une combinaison d'une offre tendance et d'une vente d'actions dans une petite entreprise.
Selon les experts, le coût d'une telle acquisition sera de 76 milliards de yens. Le montant équivaut à 651 millions de dollars américains. Lorsque toutes les formalités auront été accomplies, les deux sociétés seront réorganisées. Ainsi, la concurrence sera réduite dans l'environnement commercial international.
Les représentants de la société, commentant l'accord, ont noté qu'à l'avenir, le marché de la métallurgie deviendra plus difficile.