Fitch Ratings ajuste ses prévisions de prix à 2 ans pour le nickel et le cuivre
L'agence de notation internationale Fitch Ratings a modifié ses prévisions concernant le prix du nickel et du cuivre pour les deux prochaines années. La raison en était la baisse de la demande pour les métaux mentionnés ci-dessus de la RPC. Un autre facteur de réduction du coût de ces ressources, estime le bureau, est la lente reprise des marchés européens.
En particulier, cette année, selon les experts de Fitch Ratings, le prix moyen du cuivre sur le London Metal Exchange fluctuera autour de 7,25 milliers de dollars la tonne. Auparavant, ce chiffre était estimé par les spécialistes de l'agence au niveau de 7,5 mille dollars par millier de kilogrammes. L'année prochaine, selon les analystes, le coût du métal rouge baissera encore et atteindra 7 000 dollars la tonne. "De nouveaux projets de cuivre sont maintenant mis en œuvre, ce qui améliore considérablement la situation avec l'approvisionnement de ce produit sur les marchés mondiaux des métaux", commente Fitch Ratings sur ses prévisions. Dans le même temps, la croissance de la demande de métal rouge en Chine s'est nettement ralentie (seulement en 2012, rappellent les experts du bureau, ce chiffre est retombé au niveau de 5,5% contre 13% enregistré un an plus tôt). Ainsi, selon les professionnels de l'agence, l'accumulation de stocks de cuivre substantiels sur les bourses mondiales de matières premières se poursuivra à un rythme élevé, ce qui conduira à terme à une baisse des prix de la ressource.
Dans le même temps, les analystes de l'agence sont d'avis que le prix du nickel (malgré la récente chute épique de ses cotations) augmentera sensiblement l'année prochaine. "En 2014, les étiquettes de prix du nickel gagneront progressivement en confiance, et le prix du métal atteindra finalement 19 000 dollars la tonne", estiment les experts de Fitch Ratings. Certes, le coût de cette ressource pour le reste de 2013 ne plaira guère aux producteurs: il "stagnera" à la barre des 14 000 dollars américains la tonne. "Cela est dû à la faible demande de nickel dans les pays européens, à un excès de métal sur les parquets et à l'humeur pessimiste des investisseurs qui préfèrent la bourse à ce stade", résument les analystes de Fitch Ratings.